FRACTURE NUMERIQUE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
POLITIQUE NUMERIQUE EN RDC
Peut-on parler d’une politique numérique en RD Congo ?
Par Franklin MPOTO IYANGO
AEDEV-RDC
L’expansion des activités liées au secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication en RD Congo nous pousse à nous poser cette question qui peut sembler sans objet pour une certaine opinion mais dont la pertinence n’est plus à démontrer .
En effet, le décor est planté, on assiste à une course vers les NTIC tant au niveau des opérateurs GSM, des providers internet que des revendeurs des matériels informatiques, des bureautiques comme des cybercfés à tout coin de rue, chacun affiche ses prix tellement le secteur est très attractif.
Dans les lignes qui suivent, nous allons d’abord surconcrire de façon doctrinale ce qu’on attend par politique numérique avant d’appliquer cette doctrine sur le cas congolais avec des analyses comparatives des cas dans les autres coins du monde.
L’Intérêt du sujet est d’attirer l’attention des tous les intervenants dans le secteur congolais des NTIC en vue de donner naissance à une vraie économie numérique.
Nous recourons à l’analyse documentaire et l’observation du terrain pour asseoir notre réthorique.
Outre, cette brève introduction et la conclusion, nous allons analyserles points suivants à savoir :
- La politique numériquegouvernementale
- Expérience etrangère en matière de politique numérique
- Expérience congolaise en matière des NTIC
I. LA POLITIQUE NUMERIQUE GOUVERNEMENTALE
La politique numérique du gouvernement est l’ensemble des mesures ayant pour objet de pousser l’offre et de tirer la demande dans le domaine des différentes technologies numériques, afin d’augmenter le taux de penetration.
Cette politique numérique gouvernementale devra s’articuler autours des axes ci-après :
- Droit d’Auteur qui comprend
- Les écrits électroniques et la contrefaçon
- La musique en ligne
- La protection des courriers privés dans les entreprises
- La brevetabilité des logiciels en gestion
- Le Passport : le système d’authentification controversée de Microsoft
- L’usage et la conservation des données de connexion
- Le dossier médical électronique
- La signature électronique
Informatique
· Les jeux vidéo
· La prolifération des virus informatiques : acteurs et enjeux
· Le contrôle de la sécurité des systèmes d’information
- Innovation et Recherche
· La Biométrie
· Grid computing ou calcul partagé
· La Transformation de la carte de paiement
· Les Nanotechnologies au service de l’information et de l’électronique
· Le Porte-monnaie électronique
Panorama des porte – monnaie életronique dans le monde
Europe
- France : Moneo : Porte – monnaie életronique Français
Né du consetium BMS( SNCF, RATP et France Télécom), Moneo permet de regler des chats jusqu’à 30 euros.
Il permet :
· Le commerce de proximité (boulangerie, marchands des journaux, restau rapides et des caisses rapides des grandes enseignse, …)
· Gestionnaires des automates ( horodateurs, caisses automatiques de parkings, …)
Il se présente en trois formules proposées aux consommateurs :
- Moneo sur carte bancaie de paiement
- Moneo ratachée à un compte bancaire
- Moneo non rattachée à un compte bancaire
2. Allemagne : Projet Deldkarte
- Belgique : Projet Proton World International
- Pays-bas : Projet Proton( 100 millions des transactions par an)
- Portugal : Multibanco( plus de 410 000 ttransactions)
- Suède : Rosekortet
Constat : beaucoup de projets arretés , ceux opérationnels ne sont guère des succès.
Asie
- Corée du sud : SK Telecom
- Japon : Projet Dedicated Short Range Communication (DSRC)
- Chine ( Hong Kong): PME octopus
Amerique
- USA : Aucune expérience en cours
- Canada : 2 expériences : Proton et Visa cash
- Argentine et Colombie : Carte Electronique
- Questions économiques
· E – commerce et PME
La forte expansion de l’activité en réseau, liée à l’effort d’équipements de divers acteurs (clients, fournisseurs, partenaires) ouvre l’opportunité de gain de compétitivité grâce notamment à la part croissante réalisée par l’achat et la vente , en ligne des produits et des services. Ces pratiques soumises aux lois du marché sont encadrées par la règle juridique et le recensement statistique qui permettent de définir et d’orienter les actions de soutien des pouvoirs publics.
La règle dans ce domaine est une adaptation permanente avec comme méthode ; la mise en œuvre d’un cadre international des mésures pratiques. Ainsi la définition des indicateurs et la collecte des statistiques constituent des étapes primordiales pour la connaissance du commerce électronique.
Les entreprises sont , en effet, confrontées à la révolution numérique qui n’est pas seulement une révolution de l’information et de la communication, mais bien une troisième révolution industrielle, impliquant notamment, la récomposition de la gestion des savoirs et de la connaissance.
· E – formation : un marché prometteur
E-formation ou e-learning se définit comme un ensemble des outils et des informations qui permettent d’améliorer la performance grâce à l‘apprentissage via l’utilisation d’internet et des TIC dans la formation.
Ses avantages sont :
1. l’autoformation
2. la classe virtuelle
3. la pratique
Les acteurs de E-formation sont :
- les acteurs traditionnels
- les spécialistes de la formation en ligne
- les grands groupes du secteur informatique et bureautique
- les nouveaux intermédiaires
Les branches d’industrie dans e-formation sont :
- l’offre de technologies
- l’offre de contenus
- l’offre de services
Les freins de e-formation sont :
- les freins propres à une industrie récente : fragilité financière, manque de strandard ou des normes, découragement des investisseurs ;
- les freins liés aux caractères de l’offre : manque de qualité, de compétence ou de gestion des droits liés,…
- les greins techniques : compatibilté entr système d’information interne et externe.
· Publicité sur Internet
La E-publicité est composée des plusieurs éléments dont les bannières, les boutons, les encartsdans les listes de diffusion, le sponsoring de rubriques et les petites annonces.
· Approche de la presse en ligne
· Casinos en ligne : manne des jeux de hasard
· Mail commercial sous surveillence : lutte contre le spam
· Place des marchés électroniques
· Ethique financière et technologie
Nous sommes la première génération à vivre au quotidien avec l’informatique et les Technologies de l’Information, ce qui nous interesse est de bien connaître les risques potentiels inhérents à l’espace numérique, de façon à proposer aux utilisateurs de les éviter pour profiter au maximum des bénéfices de ces outils de progrès, tant dans leur environnent professionnel que privé.
5.TIC et Administration
· E – gouvernement : téélprocédures aux téléservices
· Dématerialisation des marchés publics
· Vote électronique ou cyberdémocratie
· Economie numérique et developpement territorial
II. Expérience étrangère en matière de politique numérique
L’Economie Numérique, qui désignait au départ les activités industrielles issues spécifiquement des TIC (services, équipements des télécom, informatiques, logiciels, audiovisuels et éléctroniques) concerne maintenant l’ensemble de l’économie du pays.
La première politique gouvernementale dans l’économie numérique est apparue aux USA au debut des années 90 avec le développement des autoroutes de l’information, le demarrage d’internet et sa mise à la disposition du grand public à bon marché.
L’Europe et le reste du monde ont emboité le pas , la France vient de rattraper son retard et developpe les technologies numériques dans le cadre législatif et reglémentaire qui vise à créer un climat de confiance et d’assurer la sécurité juridique des transactions éléctroniques.
Cas Français
Plan RE/SO 2007 : Pour une République Numérique dans la Société de l’Information donne un nouvel élan à la Société de l’Information en agissant pour un développement efficace de ses infrastructures ( équipements, modalités d’accès à internet, cadre législatif, …) et ses usages.
En d’autre terme simplifier les reglements en vigueur sur internet, restaurer la confiance des usages, notamment clarifier les responsabilités des différents acteurs de la Société de l’Information.
Ainsi en France, on a crée une Mission pour l’Economie Numérique (MEN), rattachée au Ministère de l’Economie, Finances et Industrie en 2002 pour 5 ans , avec les missions suivantes :
- favoriser le développement de l’économie numérique en assurant la coordination des travaux conduits à cet effet ;
- assurer un rôle de concertation entre secteur privé et secteur public concernés par l’Economie Numérique ;
- contribuer aux travaux interministeriels sur l’adaptation du cadre jurique applicable à cette économie numérique et dans son domaine, à la mise en œuvre du programme d’action gouvernementale pour la Société de l’Information ;
- contribuer à la préparation de la position gouvernementale pour les négociations multilatérales, communautaires et bilatérales sur l’économie numérique.(www.men.minifi.gouv.fr)
Classification des technologies numériques
- L’Internet de haut débit :
- Asymetric Digital Subscriber Line ( ADSL) ;
- Les câbles;
- Les satellites;
- Wireless Fidelity (WIFI);
LaTéléphonie Mobile
Génèse du GSM(www.aedev.org)
Au début des années 80, les systèmes téléphoniques cellulaires analogiques, se sont très rapidement développés en Europe ; ainsi chaque pays développait son propre système, qui était cependant incompatible avec le système des autres pays. Cette situation n’était pas confortable parceque les systèmes devaient non seulement limiter leur activité à l’intérieur de frontières nationales, qui dans une Europe unie devenaient de moins en moins importantes, mais aussi parcequ’elle était à l’origine d’un marché très restreint quant au type d’appareillages nécessaires au projet et au développement des résequx de telle sorte qu’il était impossible de réaliser des économies à large échelle avec l’épargne correspondante soit au profit des utilisateurs qu’à celui des opérateurs du réseau.
En 1982, un gestionnaire public des services de téléphonie mobile des pays nordiques ( Nordic PTT) fit une proposition au CEPT(Conférence Européenne de PT) pour la création d’un service commun de téléphonie mobile européenne sur la fréquence de 900 MHZ.
La CEPT a décidé alors de constituer le Groupe Spécial Mobile( dont issu le nom GSM) avec pour mission de développer un stabndard pan-éuropéen pour les communication cellulaires. Actuellemnt l’acronyme GSM correspond à Global System for Mobile Communication, et on a voulu utiliser le mot global à cause de l’adoption de ce standard dans tous les continents du globe.
Entre 1982 et 1985, on a abordé le problème du type de système qu’il fallait réaliser : un système digital ou analogique. En 1985, après de nombreuses discussions, le groupe a pris la décision de choisir un système ayant pour base la technologie digitale. L’étape suivante a été celle de choisir entre la solution à large bande (broadband) et celle à bande étroite (narrowband). C’est pour cette raison, qu’on a effectué à Paris en 1986 des essais de terrain, et à cette occasion, des constructeurs différents ont proposé des solutions différentes (broadband et narrowband). En mai 1987, on a choisi la solution narrownad TDMA(Time Division Multiple Access).
Dans cette même période pour la première fois 13 pays ont signé le MOU( Memorandum of Undestanding), et se sont engagés à respecter les notes détaillées et à réaliser le premier système opérationnel, ayant comme support le standard GSM, avant le premier juillet 1991.
Le noyau du standard était constitué par envoron 100 notes détaillées dont la rédaction a été faite en collaboration par PTT, par des centres de recherche et des entreprises de manufacture de toute l’Europe et il représente l’un des projets les plusaudacieux des dix dernières années de l’European Telecommunications standard Institute (ETSI), qui detient le mandat CEE pour l’unification des normes en Europe dans le secetur des Télécoms et qui en 1990 a publié la Phase I des règles spécifiques du sydtème GSM. Les premiers services commerciaux ont vu le jour vers la moitié de 1991, et en 1993 il existait déjà 36 réseaux GSM opérationnels dans 22 pays. Les notes détaillées ont été élargies, par la suite, pour comprendre une interface aérienne pour la bande des 1800-1900 MHz (DCS 1800 – PCS 1900).
En particulier on a permis aux USA d’utiliser la bande des 1900 MHz, et à l’Europe et aux autres pays extra-européens celle de 1800 MHz. Mêm s’il a été standardisé en Europe, le système GSM n’est pas un standard exclusivement européen, en effet, il existe en 1996 desréseaux GSM opérationnelsq ou planifiés dans plus de 100 pâys du monde. L’augmentation du nombre d’abonnés a été extrémement rapide : 1,3 millions debut 1994, 5 millions debut 1995, et enfin 10 millions fin 1995 rien qu’en Europe. Le standard GSM définit une série d’améliorations et d’innovations en matière des réseaux radio cellulaires existants, qui visent une utilisation efficace du spectre des radio fréquences (RF), la sécurité de la transmission , l’amélioration de la qualité de conversations, la réduction des coûts desterminaux , des infrastructures et de la gestion , la capacité de supporter des nouveaux services et la compatibilité totale avec le réseau ISDN (Integrated Services Digital Network) et avec d’autres réseaux de transfert de données.
D’ailleurs, le réseau radiomobile GSM représente le premier système standardisé qui utilise une technique de transmission numérique pour le canal radio : ce point représente une caractéristique particulière du réseau, parceque, tous les systèmes radio cellulaires précedents utlisaient des techniques de transmission analogiques. Une autre caractéristique essentielle dusystème est le roaming (mobilité), càd la possibilité offerte à l’utilisateur mobile d’acceder aux services GSM même dans le cas où il se trouve à l’exterieur de la zone de couverture de son réseau de souscription, en tant qu’utilisateur en visite.
Le Roaming est completement automatique à l’intérieur d etous les pays couverts par le système GSM. Au-delà de la possibilité d’effectuer le roaming,le GSM assure de nouveaux services pour l’utulisateur, tels , par exemple, le transfert de données, le fax et le service des mini-messages. Le système GSM définit un certain nombre d’interfaces ouvertes (OSI : Open System Interconnection) pour proposer des fonctions de service et de capacité, pour assurer aux entreprises une élasticité de structuration du réseau et, de plus , pour donner aux opérateurs une facilité d’installation et de manutention des équipements.
En resumé, les principales caractéristiques exigées par ce nouveau projet visaient les buts suivants :
- la possibilité d’utiliser le même terminal radio dans tous les pays de la zone CEE, et dans tous les pays non membres de cette communauté mais itlisant le même standard ( roaming international.
- l’amélioration del’efficacité spectrale par rapport aux réseaux radiomobiles cellulaires actuels de type analogique.
- la sécurité de la transmission radio ( pour empêcher l’interceptationdes conversations et des données liées à l’identité de l’utilisateur).
- l’utilisation de la technique numérique, pour permettre l’amélioration de la qualité sonore, de la transmission des données et de la compatibilité avec les standards internationaux de niveau OSI( Open system Interconnection) et ISDN( Integrated Services Digital Network).
Grâce à la technologie avant gardiste du GSM, ce n’est plus leradiotéléphone qui
rassemble les données de l’abonné, mais « une carte intelligente » appelée SIM Card
(Subscriber Identity Module), que l’on insère dans le téléphone d’où on souhaite faire
un appel : l’abonnement se trouve donc dans la carte et non dans le téléphone.
Il existe deux types de SIM Card, la première a la dimension d’unecarte de crédit
(ISO), tandis que la deuxième a la grandeur d’un timbre poste et utilisée dans les
mobilespalmaires (Plug In). Toutefois, il existe un adapteur spécial qui permet de
transformer une carte SIM de format Plug In en format ISO.En outre, on peut
mémoriser sur la carte SIM des numéros de téléphone avec les noms correspndants au-
delà de ceux qu’on peut enregistrer sur la mémoire du téléphone mobile. La carte SIM
possède aussi deux codes de sécurité, le PIN et le PUK. Le PIN est un code à quater
chiffres,que l’abonné peut changer, et qui est indispensable pour effectuer lesappels
téléphoniques. Si on entre de façon erronée le code PIN (Personnal Identity Number) 3
fois de suite, la carte sera bloquée. Dans ce cas présis, on sera obligé d’utiliser le code
PUK (Personnal Unblocking Key) . Si ce deuxième est aussi entré de façon erronée
10 fois de suite, la carte sera définitivement bloquée et il faudra la remplacer.
- l’utilisation de technologies cryptographiques d’ordre militaire qui assurent
une sécurité absolue, soit en ce qui concerne l’authentification de la carte qu’au regard de la conversation : personne ne peut se présenter au téléphone à la place d’un autre abonné ni décoder les conversations en cours par voie radio.
- Les appels d’uregnce peuvent se faire à partir de n’importe quel réseau GSM, en
composant le Numéro International 112 à partir d’un terminal GSMsans qu’on soit
obligé d’insérer la carte SIM.
Caractéristiques du Réseau GSM
Bande opérative :
GSM : Up-Link( Mobile–Base) 890-915 Mhz et Down – Link (Base – Mobile) 935-960Mhz.
Extended GSM : Up-Link 880-915 Mhz et Down-Link 925-960 Mhz.
Recemment cette bande a été etendue (Extended GSM) pour augmenter la capacité du système.
DCS : Up-Link (Mobile-Base) 1710-1785 Mhz et Down-Link (Base-Mobile) 1805-1880Mhz.
Ondes portantes radio pour une bande individuelle
GSM : 124
Extended GSM :174
Ampleur de canal 200 khz
Pas de double 45 Mhz (GSM) et 95 Mhz (GSM)
Modulation GMSK (Gaussian Minimum Shift Keying) digitale, à enveloppement constant avec prephiltrage gaussien B.T. = 0,3
Algorythme de Frequency Hoping (Fréquence de Hoping = 217 hops/s )
Accès au réseau de type TDMA (Time division Multiple Access) associé avec FDMA (Fraquency Division Multiple Access ) avec 8 intervalles pour portante radio(Time Slot).
Nombre total de canaux vocaux avec 124 portants radio :
992 avec échantillonnage de chaque portante à 16 kbit / s (Full Rate)
1984 avec échantillonnage de chaque portante à 8 kbit / s (HAlf Rate)
Codification de la voix avec algorithme RPE – LTP – LPC (Regular Pulse Exitation- Long Term Prediction-Linear Predictive Coding) avec échanitillonnage à 13 kbit / s.
Procédure de compensation du délai de propagation dusignal radio jusqu’à 233 microsecondes ( qui permet un rayon maximum de la cellule de 35 km)
Récuperation de déperdition (equalisation du canal radio) typiquement jusqu’à20 microsecondes.
Contrôle dynamique de puissance de l’appareil mobile (MS) et facultativement de la Station Radio de Base (BTS) pendant la liaison radio.
Transmission et réception de type discontinu (DTX). Les burst sont emises seulement pendant l’effective activité sonore.
De ce qui précède, l’architecture de base du réseau GSM prévoit quatre sous-systèmes principaux dont chacun dispose d’un certain nombre d’unités fonctionnelles et est connecté à l’autre à travers des interfaces standards. Les principaux sous-systèmes du réseau GSM et les éléments dont ils sont composés sont :
- MS (Mobile Station)
- ME (Mobile equipment)
- SIM (Subscriber Identity Module)
- BSS (Base Station Sub-System)
- BSC ( Base Station controller)
- BTS (Base Transceiver Station)
- NSS (Network Sub-System)
- MSC (Mobile Switching Center)
- HLR ( Home Location Register)
- VLR ( Visitor Location Register)
- AUC ( Authentification Center)
- EIR ( Equipment Identity Register)
- NMC ( Network Management Center)
- OMC ( Operation and Maintenance Center)
La troisième génération GSM nommée UMTS ( Universal Mobile Telecommunication System) de la famille « IMT 2000 ». UMTS propose de l’image, du son, du multimédia, de de l’échange des données, de la localisation géographique et de l’accès à internet en mobilité.
Cette technologie permet la convergence d’internet et de la téléphonie mobile et ouvre le marché des services des données mobiles, en mettant sur l’ensemble des territoires couverts « internet au bout des doigts » de tout utilisateur disposant d’un appareil éléctronique communicatif.( www.telecom.gouv.fr)
- Branches de l’Economie Numérique
L’economie numérique comprend les secteurs d’activités suivantes :
- Le Commerce Electronique
- L’Audiovisuel
- L’Environnement International
- L’Aspect marcoéconomique
- Le Droit de la Concurrence
- Lois et reglements
- La lutte contre le SPAM
- L’Administration Electronique comprend :
- La Dématérialisation des marchés publics
- L’Identité électronique
- L’Archivage numérique
- La Sécurité des Téléprocédures
- La Cybercriminalité
- La compétitivité numérique des PME, on y trouve :
- Les TIC et les PME
- Les projets pilotes
- Les Statistiques
- Les Parténaires
III. Expérience Congolaise en matière des NTIC
Une politique numérique, comme toute politique suppose une coexistence des éléments suivants, à savoir :
- Un cadre institutionnel
Le secteur des NTIC, au regard des dispositions légales est sous tutelle technique du Ministère des PTT et regulé par le Ministère de l’Economie Nationale qui assure la police économique et celui de l’Industrie et Petites, Moyennes Entreprises et Artisanats qui assure l’encadrement des opérateurs économiques.
A cet effet, le pilotage d’une éventuelle politique numérique, si elle existait devrait se faire à travers un organe de régulation interministériel composé des délégués desdits ministères, de la Féderation des Entreprises du Congo (FEC) et des associations des Consommateurs du Congo. A l’heure actuelle, ce cadre n’existe pas.
D’où la nécessité de mettre en place un cadre de concertation sur les NTIC, pourquoi pas l’ériger en commissariat général pour s’occuper de façon particulière des problèmes liés à ce secteur pourvoyeur d’emplois et générateur des recettes si sa gestion est rationalisée.
Nous ne pouvons que deplorer l’inattention accordée audit secteur tant au niveau du Ministère des PTT, du Ministère de l’Economie Nationale que de celui de l’industrie et Petites et Moyennes Entreprises malgré le dynamisme observé dans ledit secteur.
- L’offre des services
Cette offre de service est représentée par tous les opérateurs économiques oeuvrant dans ledit secteur tant au niveau de fourniture d’accès à l’internet, de services de téléphonie GSM que des détaillants dont les cybercafés, des studios video, audio, photographiques numériques.
Parmi ces fournisseurs d’accès, on peut citer, notamment :
- MICROCOM SPRL ( www.micronet.cd)
Type de connexion | Matériel | Frais d’installation | Abonnement Mensuel |
1 PC 2 à 10 PC Maximum 10 PC | 1.200$ 1.200$ 1.200$ | 150$ 150$ 150$ | 150$ 300$ 500$ |
- INTER CONNECT ( www.ic.cd)
Type de connexion | Matériel | Frais d’installation | Abonnement Mensuel |
1 PC 2 à 10 PC Maximum 30 PC | 1.070$ 1.320$ 2.350$ | 150$ - 150$ à 350$ | 100$ 500$ 100$ |
- AFRICANUS.NET ( www.africanus.net )
Type de connexion | Matériel | Frais d’installation | Abonnement Mensuel |
| 820$ 820$ 1.100$ | - - - | 50$ 150$ 300$ |
- CONGO KOREA TELECOM
Type de connexion | Matériel | Frais d’installation | Abonnement Mensuel |
4. Ligne Dédiée |
130$ 230$ 230$ 380$ 200$
50$
-
|
- - - - -
650$
- |
60$ 90$ 100$ 150$ 75$
120$ (128kbps) 180$ (256kbps) 280$ (512kbps) 1.000$ (1méga) 2.000$ (2 méga)
2.000$ (128kbps) 4.000$ (256kbps) 7.500$ (512kbps) 12.500$ (T1) 22.000$ (2048kbps) |
- SAPROCOM SPRL qui assure l’accès à l’internet via le téléphone portable et sa facturation couplée à la consommation des crédits des cartes prépayées.
- SIMBA SPRL qui setrouve à sa phase expérimentale
Parmi les opérateurs de téléphonie cellulaire GSM, on retrouve :
- CONGO KOREA TELECOM
Type d’Appels | Tarif
|
CKT / CKT CKT-OASIS - Vodacom/Celtel - Euro/USA/Canada - Afrique/Asie | 0.08$ 0.16$ 0.22$ 0.38$ 0.56$ |
2. VODACOM ( www.vodacom.cd )
Type d’Appels | Tarif Heure de Pointe | Tarif Heure creuse |
Voda - voda - autres réseaux SMS national -Pays limitrophes - Euro/USA/Canada - Afrique/Asie SMS internat | 0.26$ 0.26$ 0.05$ 0.28$ 0.40$ 0.70$ 0.20$ | 0.16$ 0.24$ 0.05$ 0.28$ 0.40$ 0.70$ 0.20$ |
3. CELTEL ( www.celtel.com )
Type d’Appels | Tarif Heure de Pointe | Tarif Heure creuse | Tarif nuit |
Vers Celtel – bienvenue -affaires -entreprise vers famille&amis – bienvenue -affaires -entreprise vers autres réseaux – bienvenue -affaires -entreprise -Pays limitrophes - Zone A - Zone B - Zone C SMS National SMS Internat | 24u 28u 25u
20u 17u 17u
26u 28u 25u 28u 40u 60u 70u 5u 10u | 20u 28u 25u
17u 17u 17u
26u 28u 25u 28u 40u 60u 70u 5u 10u | 5u 28u 25u
4u 17u |
4. OASIS ( www.oasis. cd )
Type d’Appels | Tarif Heure de Pointe | Tarif Heure creuse |
Oasis - autres réseaux - SMS national - Etranger | 0,25$ 0,05$ 0,35$ |
|
5. CONGO CHINE TELECOM
Type d’Appels | Tarif Heure de Pointe | Tarif Heure creuse |
CCT - cct - autres réseaux - Etranger | 0,16$ 0,19$ 0,24$ | 0,06$ 0,09$
|
Y compris les télévisions et radio , laboratoires photo numériques et connexes.
- La demande des services
Elle est composée de tous les utilisateurs des NTIC plus particulièrement de la demande solvable dont l’existence de la politique numérique aurait permis son extension réduisant ainsi la fracture numérique. Il s’agit ainsi de toute la clientèle et l’achallandage de tous ces fournisseurs d’accès dissiminés dans quelques villes du pays vu la répartition inégale de la fourniture en électricité malgré les enormes potentialités de notre barrage d’Inga.
Cette demande est en pleine croissance vu l’intérêt du public au domaine informatique, en général et des NTIC, en particulier.
Parmi les obstacles qui ralentissent cette demande, on citerait :
- La fourniture inégale de l’électricité à travers le pays ;
- Les coûts élevés de connexion WIFI ou WIRELESS ;
- La faiblesse du pouvoir d’achat ;
Aussi le problème lié au coût serait resolu si le pays étaiit connecté au câble sous-marin SAT3/WASC/SAFE qui part de l'Europe, longe les pays africains par la côte atlantique pour se terminer en Malaisie.
En conclusion, nous avons posé la question sur l’existence d’une politique numérique en RDC, la réponse ne peut être que négative dans la mesure où l’autorité publique semble ne pas percevoir le caractère irreversible de la digitalisation de la vie entière comme nouveau mode de vie.
Toutefois, le marché des NTIC existe au vu de son offre et sa demande grâce au dynamisme des privés et cela non accompagnés par un cadre institutionnel propre à la particularité dudit secteur et au démeurant, c’est le consommateur qui est piegé entre les performances de cet outil et son pouvoir d’achat.Que des derives oligopolistiques face à l’absence de la reglemantation dudit secteur!
Cet article interpelle l’autorité de tutelle pour passer du discours aux actes car les avantages qu’offrent l’internet dans un vaste sous continent comme la RDC ne sont plus à démontrer, cet outil étant un catalyseur du développement dans tous les secteurs de la vie nationale mérite bien plus d’attention pour donner la chance aux compatriotes d’être au même diapason que les autres.Nous en appelons vivement à la mise en place d’un commissariat aux NTIC à défaut d’un ministère au prochain gouvernement après cette transition politique.
Franklin MPOTO IYANGO
Economiste
Tél : 00 (243) 816605021
E-mail : mpoto_iyango@yahoo.fr
Par ccn | | 07/12/2004 13:45 | Publications | aucun commentaire |